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2011

ORPHELINS

DE DENNIS KELLY

MISE EN SCÈNE :
ARNAUD ANCKAERT
TRADUCTION :
PHILIPPE LE MOINE

LE “THRILLER” EST UN GENRE DÉLAISSÉ PAR LES AUTEURS DE THÉÂTRE. DENNIS KELLY L’A DÉJÀ EXPLOITÉ AVEC SUCCÈS, ET Y REVIENT À AVEC CETTE PIÈCE PROFONDÉMENT TROUBLANTE ET À L’HUMOUR TRÈS NOIR.

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Le “thriller” est un genre généralement délaissé par les auteurs de théâtre. Dennis Kelly l’a déjà exploité avec succès, et y revient à nouveau avec cette pièce profondément troublante et à l’humour très noir

 

Liam interrompt un dîner en tête-à-tête entre sa sœur Helen et son beau-frère. Le jeune homme couvert de sang raconte qu’il vient de porter secours dans la rue à un jeune immigré abandonné là par ses agresseurs. Le récit de Liam, visiblement bouleversé, est totalement décousu. Helen et Danny tentent d’en savoir plus sur les circonstances de cette étrange affaire, afin de pouvoir, peut-être, venir eux aussi en aide au jeune étranger. Au fil de la conversation, Liam change peu à peu sa version des faits et révèle finalement qu’il est directement lié à ce règlement de compte. Orphelins depuis l’enfance suite au décès accidentel de leurs parents, Liam et Helen sont extrêmement unis. Mais face à ce crime qui pénètre violemment leur intimité, certaines certitudes volent en éclat et les liens fraternels sont mis à l’épreuve de considérations morales et citoyennes tout aussi cruciales.
 

Rare auteur dramatique à s’essayer au genre du thriller pourtant propice à un récit captivant et à un portrait sans concession de la nature humaine, Dennis Kelly dépeint dans ses pièces la violence du monde urbain contemporain. Orphelins exprime ainsi nombre des fractures qui divisent nos sociétés : la force des solidarités individuelles face à la fragilité de la morale collective, l’intimité familiale opposée au « monde de la rue », le sentiment d’appartenance à une communauté et la xénophobie, la protection de soi et l’oppression de l’autre désigné indésirable. Arnaud Anckaert envisage sa mise en scène dans le respect du « réalisme social » dont est empreint le texte de Kelly qui pourrait s’apparenter à un « faux théâtre documentaire ». Nul coup de théâtre dans la révélation de cette vérité, simplement un élément poisseux qui entache et gangrène peu à peu l’unité familiale. Le décor viendra ainsi marquer ce sentiment d’entre-deux, entre réalité et fiction, entre l’intimité d’un foyer et la violence de la rue, tandis que des techniques vidéo et de sonorisation directe rythmeront le jeu et la narration pour désamorcer tout sentiment d’exagération dans la théâtralité.

AVEC : FABRICE GAILLARD,
FRANÇOIS GODART,
VALÉRIE MARINESE

RÉGIE GÉNÉRALE - CRÉATION LUMIÈRES :
OLIVIER FLOURY
CRÉATION SON : JULIETTE GALAMEZ
COSTUMES : ALEXANDRA CHARLES
CONSTRUCTION ET ACCESSOIRES :
ALEX HERMAN
SCULPTEUR : JACQUES-OLIVIER MOLON

Texte publié aux Editions Espace 34

 

Production : Compagnie Théâtre du Prisme, Arnaud Anckaert & Capucine Lange
Coproduction : Centre Culturel d'AgglomérationDaniel Balavoine à Arques
Ville de Grande Synthe /
Coréalisation : La Virgule, Centre transfrontalier
de Création Théâtrale Mouscron-Tourcoing
 

Soutien : la Drac Nord-Pas-de-Calais, du Conseil
Régional du Nord-Pas-de-Calais, du Conseil Général du Pas-de-Calais.
Projet soutenu par de l'Adami et la fondation d'entreprise OCIRP.

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