2015
SIMON LA GADOUILLE
DE ROBERT ALAN EVANS
TRADUCTION : SÉVERINE MAGOIS
MISE EN SCÈNE :
ARNAUD ANCKAERT
MARTIN ET SIMON, SE LIENT D’AMITIÉ ET DEVIENNENT VITE INSÉPARABLES. MAIS, UN JOUR…
Au retour des vacances de Pâques, l’école compte deux nouveaux élèves : Martin et Simon, qui se lient d’amitié et deviennent vite inséparables. Mais, un jour, Martin se distingue au football et devient le plus populaire de la classe. Simon, lui, ne connaît pas cette popularité. Il n’a pas d’amis et Martin se range bien vite à l’avis des autres, tournant lui aussi le dos à Simon. Il faut dire que depuis que Simon est tombé dans la gadoue, Martin a un peu honte : Simon la Gadouille, un sobriquet tout trouvé qui lui colle à la peau comme la vase de l’étang. Puis les deux garçons grandissent, s’éloignent et s’oublient... jusqu’à ce qu’un soir, la voiture de Martin s’arrête à un feu et qu’il remarque quelque chose. Alors il se souvient...
« J’ai découvert ce texte par Séverine Magois, la traductrice de Constellations, et j’en ai été bouleversé. C’est ce qui me pousse aujourd’hui à mettre en scène ce monologue, en collaboration avec le musicien Benjamin Delvalle. Dans la pièce en effet, il s’agit d’une personne qui parle, le narrateur, Martin, et d’une autre, absente, Simon. Ce couple forme le noyau d’une amitié essentielle, construite autour d’un sentiment d’exclusion, de différence face aux autres de la classe. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu qu’il y ait un musicien sur le plateau, qui est l’évocation de Simon. Je veux que ce spectacle se passe dans une proximité avec le public, un dispositif non conventionnel, tri-frontal.
C’est l’histoire d’une réparation après la chute d’un enfant dans la gadoue, et d’une réconciliation trente ans plus tard. Tous les thèmes y sont abordés, la peur de l’autre, la compétition, les modèles archétypaux, la maîtresse, le professeur, la mère, le destin, et puis surtout le monde de l’enfance comme étant le socle de la construction d’un être avec ses désirs profonds et ses rêves. De plus, ce sera la quatrième fois que je monte un auteur anglo-saxon : Enda Walsh, Dennis Kelly, Nick Payne, et ici Robert Alan Evans. Et la première fois que je mets en scène un texte jeune public. C’est en effet un coup de cœur qui s’adresse à tous à partir de 8 ans, et qui a trouvé des résonances très fortes dans ma propre histoire, celles de la chute.
J’ai voulu mettre en scène un comédien avec qui je travaille depuis longtemps, avec qui j’ai tissé des liens forts depuis 12 ans. Probablement est-ce aussi parce que nous avons 40 ans, et que des enfants sont venus enrichir nos vies, que ce monde de l’enfance nous revient en mémoire avec intensité. Mon intention principale sera de rendre ce récit comme un conte avec émotion, vitalité, rythme, pour faire partager ce bouleversement ressenti à la lecture. L’acteur, les mots, la musique, dans une relation très proche du public, pour vivre ce récit intime. » Arnaud Anckaert
AVEC
GÉRALD IZING
ET BENJAMIN DELVALLE
(INTERPRÉTATION MUSICALE)
DIRECTION TECHNIQUE : CHRISTOPHE DURIEUX
CRÉATION LUMIÈRES : YANN HENDRICKX
CRÉATION MUSIQUE : BENJAMIN DELVALLE
CRÉATION LES 17 & 18 AVRIL 2015 À LA COMÉDIE DE BÉTHUNE
LE SPECTACLE EST ÉLIGIBLE
AU PASS CULTURE
Production : Compagnie Théâtre du prisme, Arnaud Anckaert & Capucine Lange
Coproduction : Le Grand Bleu à Lille, L’Escapade à Hénin-Beaumont, Comédie de Picardie
Coréalisation : Comédie de Béthune CDN Hauts-de-France, Ville de Béthune-Festival Artimini
Avec le soutien de Lille 3000
Remerciement : La Rose des Vents, Scène nationale Lille Métropole - Villeneuve d'Ascq
Une pièce imaginée par Robert Alan Evans, Andy Manley et Gill Robertson
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte (novembre 2012)