
EXPÉRIENCE THÉÂTRALE ET PARTICIPATIVE
AU SEIN D'UN LYCÉE
THE TRIALS
DE DAWN KING
TRADUCTION : SÉVERINE MAGOIS
MISE EN SCÈNE : ARNAUD ANCKAERT
UN FUTUR PROCHE
"L'URGENCE CLIMATIQUE GAGNE DU TERRAIN, ET NOTRE GÉNÉRATION SE RETROUVE ACCUSÉE.
LES JUGES SONT DES ADOLESCENTS. MAIS SONT-ILS VRAIMENT EN TRAIN DE RENDRE JUSTICE - OU PRENNENT-ILS LEUR REVANCHE ? "
SYNOPSIS TIRÉ DU SITE DE L'AUTRICE

Le projet implique un partenariat tripartite : la Cie Théâtre du Prisme, un théâtre, et un lycée. Il est mené par le metteur en scène Arnaud Anckaert et les interprètes Didier Cousin, Fanny Chevallier, Céline Dupuis, Cyril Brisse. Nous intervenons une semaine dans un lycée, pour aboutir à une restitution de la pièce. La représentation au sein du lycée est suivie d’une seconde dans le théâtre le samedi, pour inviter les familles et le tout public.
2025 - 2026
Le projet artistique s’est précisé vers une expérience théâtrale participative, sur le format d’un procès. Nous menons 5 projets Trials cette saison :
- Avec le Grand Bleu à Lille, dans le cadre de leur festival « Youth is Great », une semaine au Lycée Beaupré à Haubourdin, suivie d’une représentation au Grand Bleu le 7 mars 2026.
- Dans le cadre du dispositif PEPS, région Hauts-de-France, avec La Comédie de Picardie à Amiens : deux semaines au lycée Campus Agro-Environnemental 62 à Tilloy les Moflaines, et une semaine au lycée Robert de Luzarche à Amiens.
- Une représentation publique est prévue dans Fiesta !, à l’occasion de la deuxième édition de notre Festival « Made in Britain », à la Maison Folie Wazemmes à Lille le 18 octobre 2025.
2024 - 2025
Dans le cadre du dispositif PEPS, région Hauts-de-France, nous expérimentons le format d’intervention d’une semaine, au sein du lycée Béhal à Lens en lien avec la Scène Nationale Culture Commune; et du lycée Branly à Amiens, avec la Comédie de Picardie.
2023 - 2024
La forme expérimentée en collège est adaptée à un groupe d’adolescents dans deux établissements - lycée Béhal de Lens en partenariat avec Culture Commune scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais à Loos en Gohelle ; et lycée Branly d’Amiens, dans le cadre du dispositif PEPS, région Hauts-de-France - pour aboutir à une restitution de la pièce qui croise lecture au pupitre et jeu choral.
INTENTION
A partir de la lecture de ce texte, il s’agit de questionner collectivement avec les participants sa dimension dystopique.
L’autrice nous fait envisager le pire dans un monde surpeuplé : une génération condamne à mort une autre pour son inaction face à la catastrophe climatique.
Par sa radicalité, la pièce questionne la notion de justice, ainsi que notre responsabilité vis-à-vis de la planète et des générations passées, présentes et futures.
Elle est également un support pour partager avec des jeunes, et le public en général, les questions d’écologie, de justice, de responsabilité citoyenne, et donc, de vivre ensemble. Il s’agit d’un dialogue choral, qui met en scène à la fois un conflit de générations et une tentative désespérée de solution.
La question finale pourrait être : jusqu’où aller pour sauver l’humanité ? Que faire maintenant ?
NOTE DE MISE EN SCÈNE
Il s’agit principalement de mettre en scène une diversité d’adolescents et de plonger le public dans une dystopie.
Le plateau représente la pièce dans laquelle les personnages sont confinés pour délibérer.
Le décor et les accessoires sont minimalistes mais percutants, comme la tablette utilisée par les adolescents pour communiquer avec l’extérieur du tribunal.
La vidéo et les micros sont essentiels dans la mise en scène : les témoignages des deux premiers accusés sont projetés en vidéo.
La dimension musicale du spectacle est confiée à Maxence Vandevelde et la mise en place de la vidéo, à Pierre Martin-Oriol.
Le texte s'adapte aux participants : prénom, âge, genre. Les adolescents n'ont pas à jouer un rôle mais à être sur scène et à créer un débat d’idées, dans le contexte contraint du huis clos.
Les jeunes sont confrontés à des questions morales, à des choix impossibles et à une responsabilité trop lourde pour eux dans un monde invivable.
Le travail de mise en scène est principalement basé sur les enjeux de la pièce, les relations adolescentes, les prises de position « politiques » des jeunes et l’articulation entre le son et la vidéo pour créer une esthétique moderne, capable de toucher un large public.
UN PROJET EN DEUX VOLETS
La compagnie investit un lycée pendant cinq jours consécutifs afin de travailler avec une classe pour aboutir à une représentation au sein du lycée impliquant tout un niveau.
L’équipe pédagogique est impliquée dans la construction du projet en amont de la venue de l’équipe du Prisme, et pendant toute la durée de la semaine.
Toute la classe participante est engagée pleinement dans
le projet : Les 12 élèves qui jouent les personnages de la pièce sont des volontaires.
Les autres participent toute la semaine à un module de préparation “en coulisse” : ils s’investissent dans la confection d’affiches, l’installation du plateau, la création d’une performance et l’invitation au procès auprès des autres classes.
Toutes ces étapes permettent de créer une forme in-situ dans l'établissement : la présentation publique a lieu à la fin de la semaine, devant d’autres classes, et des parents invités.
A l’issue des cinq jours au sein du lycée, il est proposé aux 12 élèves les plus motivés de poursuivre le travail amorcé au sein du lycée, en s’engageant pour deux semaines de répétitions pendant les vacances scolaires, au sein du théâtre partenaire du projet, afin de monter la pièce The Trials dans son entièreté, pour 2 à 5 représentations sur la scène du théâtre, dans des conditions professionnelles et devant un public.
