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2007

LA MÉNAGERIE

D'APRÈS “LA MÉNAGERIE” DE T. WILLIAMS
ET DE “NŒUDS” DE R. D. LAING

MISE EN SCÈNE :

ARNAUD ANCKAERT

 

LA MÉNAGERIE, C’EST LA FAMILLE. AVEC UN MINIMUM DE TEXTE, AVEC UN MAXIMUM DE SIGNES PHYSIQUES...

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La Ménagerie, c’est la famille. Avec un minimum de texte, avec un maximum de signes physiques, d’actions réelles ou stylisées de manière répétitive à la façon de Pina Baush ou de Vandekeybus, les protagonistes tissent les réseaux des relations entre enfants et parents, entre sœurs et frères. Besoin d’amour et de tendresse, ennui des réactions trop prévisibles, rejet des uns par les autres, alliances des uns contre les autres, absence du père constituent
la trame.
 
Michel Voiturier

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Les séquences se succèdent sur un rythme saccadé. Elles sont entrecoupées de ruptures sous forme de commentaires écrits, de poses figées, de saisies photographiques, d’une intervention du metteur en scène, d’insertions musicales en direct. Elles reprennent, se cassent et repartent à l’assaut de l’espace scénique. L’anecdotique devient l’essentiel, le révélateur des éléments cachés sous la surface policée des accointances entre les êtres, des manières conditionnées. Les rituels délimitent une topologie relationnelle mouvante. Ils contiennent les violences exacerbées prêtes à resurgir au moindre dérapage verbal ou gestuel. La salle, plongée seulement par intermittence dans l’obscurité, est en position de témoins, de scrutateurs. Elle est sensée retrouver ses questionnements à travers ceux des membres de la mini-tribu. Le temps divague. Il se distend comme le plateau autour du noyau affectif constitué par la table des repas. Des fragments se complètent. Parfois semblent se contredire. C’est un chaos organisé pour traduire le malaise des gens, leur difficulté à s’entendre, à se supporter, à s’aimer. Il est ponctué de citations évoquant notamment l’antipsychiatrie des années 70.
 
L’équipe est totalement complice. Roland Depauw, Capucine Lange, Patricia Pekmezian, Maxence Vandevelde habitent une mise en scène qui fait mine d’être désinvolte et brouillonne, alors qu’elle est chorégraphiée, agencée, à peine perturbée par l’aléatoire de détails incontrôlables.

 

AVEC : ROLAND DEPAUW
CAPUCINE LANGE
PATRICIA PEKMEZIAN
MAXENCE VANDEVELDE

CHORÉGRAPHIE : MARIE LETELLIER
VIDÉO : JULIETTE GALAMEZ
LUMIÈRES : OLIVIER FLOURY
MUSIQUE : MAXENCE VANDEVELDE

Production : Théâtre du Prisme Arnaud Anckaert & Capucine Lange
Coproduction : La rose des vents, Scène nationale Lille métropole,
Villeneuve d'Ascq

Soutiens : CECN le manège.mons
D.R.A.C. Nord Pas-de-Calais - Ministère de la Culture et de la Communication,
le Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais

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